Rappel biographique (et pas des moindre):

Jacque Doriot , né en 1898, issu d'un milieu modeste de l'Oise, rejoint dès leur fondation les jeunesses communistes, en 1922, il accède au comité central du PCF, mais en désaccord avec l'internationale communiste dès 1929, accusé de se servir de ses qualités d'orateur pour servir son intérêt personnel et surtout pour avoir créé un comité d'action contre le fascisme associant des responsables de la SFIO auquel s'oppose le PCF, il est exclut du parti le 23 juin 1934. Sa défaite politique l'engage à une évolution rapide qui le conduit jusqu'a la droite fasciste; le 28 juin 1936 au "rendez-vous de Saint-Denis" il fonde le Parti Poupulaire Français (PPF) avec d'autres intellectuels, subventionné entre autres par la banque d'Indochine et l'industrie lourde. Parti d'inspiration fasciste prônant une nouvelle croisade anti-communiste. Il deviendra sous Pétain un des propagandiste de la Charte du Travail, mouvement financé par l'Italie fasciste de Mussolini. Souhaitant ouvertement la victoire de l'Allemagne Nazie, il lance avec Déat, après la contre-offensive soviétique, la "Légion des Volontaires Français contre le Bolchévisme" (LVF) et s'y engage en juillet 1941, il combat sur le front de l'Est avec le grade de lieuteunant. Il meurt sous uniforme allemand, dans des conditions mystérieuse, mitraillé en voiture par un avion allié le 22 février 1941 en Allemagne.

 

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