Sommaire du numéro 1

 

Éditorial

 

L'avénement d'un mouvement citoyen incohérent.

Déclaration de Fodé Sylla au "Parisien".

 

Le roi est mort... ...A bas le roi !!!

 

Où en est la lutte des sans paiers ?

 

Jospin n'a toujours pas donnné raison aux chômeurs !

 

Pour un renouveau du syndicalisme étudiant.

L'UNEF et la MNEF.

Pour le retrait total des projets Allègre!

 

Appel des jeunes  de la JC et de l'UEC pour les États généraux.

 

Notre but (Rappel)

 

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Le journal de la gauche du MJCF

Une publication de la gauche communiste du mouvement des jeunes communistes de France

Mars-Avril 99 Numéro 1

 

 

 

 

JOSPIN N'A TOUJOURS PAS DONNÉ RAISON AUX CHOMEURS !

 

Le 24 et 25 février a eu lieu le congrès national de l'APEIS à Villejuif (Val-de-Marne). L'Association Pour l'Emploi, l'Information et la Solidarité des chômeurs, travailleurs et précaires a fait partie avec AC!, le MNCP et les comités chômeurs CGT, des quatre associations qui firent la Une des journaux en décembre 97 en occupant 54 antennes ASSEDIC afin d'obtenir une augmentation de 1500 francs des minimas sociaux (I'ASS et le RMI pour l'essentiel) et sauver les secours d'urgence pour éviter l'expulsion de leur logement ceux qui ont des retards de loyers, par exemple. Reçus par Lionel Jospin et Martine Aubry à Matignon le 10 janvier 98 (au grand dam de Notat et Blondel), nous avons obtenu un milliard de francs pour les secours d'urgence. Cela fait environ 1800 francs en moyenne par dossier déposé... Pour la fin d'année 98, sentant que nous allions remettre ça, Jospin nous a donné 875 francs et 3 % d'augmentation des minimas sociaux pour 99. Le RMI a augmenté de 64 francs par mois ce qui ne fait même pas le prix d'une baguette par jour !

"Je vous file un bon nonosse à ronger et ne m'emmerdez plus !" a du se dire Jospin. D'ailleurs les CRS ont été hyper rapide pour virer les chômeurs des ASSEDIC en ce début d'année 99. Mais les revendications essentielles restent le transport gratuit Pou r les chômeurs, pas d'allocations inférieures à 4000 francs, une allocation de recherche d'emploi équivalente au montant du RMI pour les jeunes de moins de 25 ans et la réforme de l'UNEDIC associant les associations de chômeurs avec décisions les concernant. Il est évident que nous n'obtiendrons des succès à nos revendications qu'en restant unitaires avec les autres associations de chômeurs et aussi les syndicats de salariés qui sont aussi concernés par le simple fait que 90% des embauches se font en CDD. Et oui, la lutte est longue !

Alexis Ketterling

 

 

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